Les archéologues russes procédant à des fouilles en Egypte peuvent compter sur un appareil aux propriétés remarquables - un puissant géoradar à impulsions - élaboré par un institut russe, rapportent RIA Novosti et le site nkj.ru.
Le géoradar mis au point par des physiciens russes pour "lire" dans le sol permet d'éviter aux archéologues de remuer d'énormes quantités de terre dans le cadre de leurs fouilles. Il permet tout à la fois de gagner du temps et d'économiser des moyens humains, matériels et financiers, résume Pavel Morozov, chercheur à l'Institut du magnétisme terrestre, de l'ionosphère et de la propagation des ondes radio (IZMIRAN). C'est dans cet institut qu'a été mis au point ce géoradar. Grâce à lui, les archéologues peuvent concentrer leurs efforts sur l'étude des sites les plus intéressants.
Lors d'une table ronde qui s'est tenue récemment, Pavel Morozov a précisé comment les géophysiciens russes coopéraient avec les archéologues. "Nous utilisons un géoradar - un géolocalisateur à impulsions - qui envoie de courtes impulsions très puissantes sous la terre et, selon le signal qui provient en retour des structures géologiques, des objets archéologiques, on peut créer une coupe géologique jusqu'à 15 à 20 m et réaliser ainsi des découvertes archéologiques sans même remuer de terre".
Ce qui distingue le géoradar de l'IZMIRAN des autres appareils russes et étrangers du même type, souligne le chercheur, c'est la puissance de son émetteur, qui est de 10.000 fois supérieure à celle de tout autre appareil. "Cela permet de travailler sans limitations dans tous les types de sol, qu'ils soient complexes, humides, ou fortement absorbants.